La première Semaine, le blog entierVendredi le 16/VII/2004: AArhus et Bellevue
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J'ai fait un tour à la plage de Bellevue et (je suis) retourné à AArhus.
Le matin, au petit déj, on m'a interpellé sur mes buts. Je n'ai pas osé dire que c'était un pélérinage, c'était q m un pays protestant, par là plus ouvert au franc-maçons et plus bossiste que les pays catho typiques.
J'ai cherché un endroit pour boire du thé.
En me promenant dans la ville, j'arrive un endroit où les toilettes ne sont pas dans la boutique (j'achète un litre de yaourt: il s'agit de la variante semi-liquide qu'on trouve pas en France, et yaourt veut biensur dire lait fermenté, pas dessert lacté): la voix de Christ (pas dans l'oreille, mais dans l'intérieur de l'imaginé) m'arrête de traverser la rue, bien que je commence à chier dans les pantalons. Vaut mieux q m avoir diarrhé dans les pantalons que d'être écrasé par une voiture trop rapide!
Une fois aux toilettes, j'ai du utiliser la moitié du papier, rien que pour nettoyer l'intérieur des caleçons.
Après, j'ai du enlever les pantalons, les remplaçant par la serviette luxueuse (achetée sur un rabaissement de prix à Kalundborg) et la ceinture que j'avais fabriqué en macramé et porté - même sans en avoir directement besoin - à la ferme.
Malheureusement des gens m'ont vu jambes nues, mais c'était inévitable. Après j'ai fait un lavage. Ou deux, la seconde pour la serviette.
Enfin j'ai pu chercher un endroit pour le thé. Café était surtout exclu. En trouvant, on m'a proposé
roei-bosch. Une infusion herbale d'Afrike du Sud qui soigne les diarrhés encore mieux que le thé noir.
Après, c'était la plage.
Rester encore au vendredi 16 un peu?
À la plage je change encore une fois les pantalons et le T-shirt.
Il y a une toilette, il y a la mer et les douches pour se laver.
Un peu à l'intérieur il y a un resto grec. J'ai un repas très bon, puis j'ose même prendre un café. Je n'aurais pas du.
Je dois descendre du bus pour rechier. Je trouve un endroit de petits allottissements de terre, il y a du monde, je leur demande de m'arroser avec le tuyau. Ils refusent, mais m'indiquent un forêt pas loin. Une fois dedans, je descends les pantalons et marche avec peu de couverture sur le nécessaire.
Heureusement il y a une plage pas loin. Après le départ des autres j'essaie de laver les pantalons. je chie dans un trou.
Le lavage echoue, je couvre le trou de sable. Je jette les pantalons. Encore une fois je suis couvert de la serviette.
Même soir même plage une voix intérieure me dit d'oser d'approcher des gens pour demander un abri.
Ils refusent, mais je suis soulagé d'avoir obéi. Le lendemain ça sera remunéré, mon courage.